22 février 2024 4 22 /02 /février /2024 12:34

 

 

 

Voici une vidéo sur la connaissance de soi de Phillipe Muller

directeur de la revue 3e millénaire.

 

 

Présentation : Qu’est-ce que la connaissance de soi ?

 

Conférence organisée par la Revue 3e millénaire et Eveil conscience.

 

 

La connaissance que nous avons de nous-même, des autres, de nos proches, de la société, … dépend de notre faculté d’observation. C’est par cette « observation automatique » que nous vivons, que nous réagissons, que nous aimons ou détestons les personnes, les choses ou les événements. A la suite d’« observations » douloureuses et d’insatisfactions, nous décidons alors de nous engager – plus ou moins – dans une démarche de développement personnel (psychothérapie, analyse, …) ou une pratique spirituelle (méditation pleine conscience, yoga, zazen, reiki, chi qong, … ). Notre manière automatique d’observer conditionne alors cette pratique, que nous adoptons comme une « nouvelle manière de vivre » – un « plus » dans l’existence, un palliatif à nos manques. Notre pratique, rassurante, inscrite dans la durée, apporte quelque apaisement, mais en aucun cas la Révolution intérieure, la Métanoïa, le Satori, l’Éveil, l’Illumination, la Libération,… Pourquoi ? Parce que nous n’envisageons pas directement, lucidement, passionnément, de comprendre clairement, de voir pleinement, la nature de cette faculté d’observation dualiste, égotique, fragmentaire. Lors de cette première conférence/entretien, nous aborderons directement les difficultés, les obstacles, que chacun d’entre nous est amené à rencontrer sur le chemin de l’épanouissement de soi et de la réalisation du Soi.

 

À propos de l'intervenant· Après 40 ans d’exploration des grands enseignements contemporains axés sur l’observation de soi (G.I. Gurdjieff, J. Krishnamurti, Jean Klein, Rudolf Steiner,…), Philippe Muller, directeur de la revue 3e millénaire, vous convie à une conférence/entretien sur la voie de la « connaissance de soi.

 

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8 janvier 2024 1 08 /01 /janvier /2024 11:12

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   L'intelligence n'est autre que le résultat d'une sensibilité sans cesse affinée. L'intelligence est, lorsque l'esprit exprime le fond même du coeur de l'homme, sans le dessécher.

      

  L'intelligence vraie enrichit la sensibilité, elle n'est pas faite de mots, mais de perception et de compréhension. Elle a pour action de se clarifier elle-même sans cesse.

 

 

  L'intelligence résulte d'une compréhension par les sens et par le coeur, par l'attention calme à ce qui est, - et non d'une spéculation intellectuelle, qu'elle soit méthodique, désordonnée, originale ou autre...

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Paul Pujol - dans textes paul pujol
18 décembre 2023 1 18 /12 /décembre /2023 09:43

 

 

 

Article paru le 27 novembre sur le Dauphiné libéré, concernant notre conférence à Jarcieu.

 

Article du Dauphiné libéré sur une conférence à Jarcieu

Jarcieu Une conférence de Paul Pujol très réussie. En salle Seyve-Buisset, à 19 h 30, ce vendredi 24 novembre 2023, une causerie de M. Paul Pujol sur les pensées de J.KRISHNAMURTI et le thème "insoumission et révolution spirituelle" s’est déroulé. 40 personnes ont répondu à l’appel de la conférence animée de main de maître par Paul Pujol, habitué à la discipline des questions-réponses qui ont suivi.

 

Légende photo: Après la séance de questions-réponses, un apéritif dînatoire a été offert au public. Pendant ce temps, l’auteur et conférencier Paul Pujol (assis) a vendu et dédicacé 5 livres. Pierre Marie Migeon (debout) vous donne rendez-vous au prochain apéro-philo qui aura lieu le 1er décembre 2023. Photo le DL/Cédric Parageau.

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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 12:24

 

 

 

Une vidéo sur : La fin du déconditionnement.

 

Vivre la spiritualité dans le quotidien, dans la vie de tous les jours.

 

Être dans le mouvement de la vie, dans ce flux. Mais ce mouvement n’est pas la société de l’homme, il est plus globale et bien plus grand.

 

Qu’est-ce que le conditionnement ? Quel est sa profondeur, son impact, sommes-nous conditionné à cent pour cent ?

 

L’esprit dans sa véritable nature n’est pas concerné par le conditionnement.

 

L’être humain a une réelle capacité à comprendre par lui-même, à se déconditionner et à se libérer. Et cela dans cette vie même.

 

 

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Paul Pujol - dans Vidéos
28 novembre 2023 2 28 /11 /novembre /2023 09:33

   


 

 

    Tous ces systèmes ne cherchent aucunement la Vérité; et par cela même, toutes ces religions, ces gurus, ces sectes, toutes ces organisations ne peuvent et " réellement " ne désirent pas vous faire découvrir la Liberté.

  Extrait du texte ci-dessous.                         
 
 

 

3 décembre 2004

 

  

    C'était il y a quelques années, nous étions en séjour dans une communauté où les traditions bouddhistes étaient en vigueur. Ce groupe avait tout un système religieux vieux de quelques siècles, et son origine en Orient himalayen lui donnait un caractère d'authenticité qui ne pouvait être discuté. Il n'y avait pas dans cet endroit de pression psychologique violente ; sûrs de leurs atouts, les adeptes laissaient le temps aux incrédules, certains que les conversions se feraient naturellement.  Nous étions un peu à part, car nous ne participions jamais activement à leurs rites et aucune "conversion" ne semblait poindre à l'horizon. Bien souvent le silence était notre compagnon, et la nature une complice véritable lors de nombreuses marches.

    Il est évident que la plupart des personnes présentes étaient certaines que le jeune homme allait basculer à un moment ou à un autre. Il était toléré avec bienveillance par tous ; les religieux dont il ne parlait pas la langue le savaient présent, et ils le laissaient tranquille. La communication était pratiquement impossible, car il fallait se prosterner en reconnaissant une autorité ; mais en religion, il n'y a pas d'autre "autorité" que sa propre compréhension. Tout à fait logiquement, aucun gourou ne pense pouvoir apprendre quoi que ce soit avec un jeune homme, qui plus est s'il est occidental. Donc, celui-ci ne pouvait communiquer avec les religieux, principalement parce qu'il n'y avait plus aucune croyance en lui, plus aucun dogme, aucun rite et aucune technique sacrée.

    Les conditionnements avaient volé en éclats, quelque chose de neuf était apparu ; le déplacement en cet endroit avait pour but de communiquer cette découverte, de partager cette vision vivifiante. Très rapidement, l'impossibilité de partager " l'inédit " se fit jour, une tradition ne peut s'ouvrir à quelque chose de totalement neuf. Véritablement, l'inconnaissance ne peut avoir aucun contact avec la connaissance. La liberté ne peut dialoguer avec la prison, car pour la prison la liberté n'existe pas. Le mouvement d'une tradition est le fait de vouloir se prolonger dans le temps, se perpétuer et avoir le plus d'adeptes possible. Aucune tradition ne cherche à s'ouvrir vers la découverte, aucun tracé mis en place par ceux qui savent, ne cherche la vérité.



    Les religions, anciennes ou neuves, ne désirent que prospérer, grandir, avoir du pouvoir et de la puissance. Tous ces systèmes ne cherchent aucunement la vérité ; et pour cela même, toutes ces religions, ces gourous, ces sectes, toutes ces organisations ne peuvent, et "réellement" ne désirent pas, vous faire découvrir la liberté.

 

    Devant ce constat de non-communication, le jeune homme ne fut ni triste, ni gai, en fait pour lui cela n'avait pas grande importance. Il ne voulait convaincre, ni imposer aucune chose à personne, simplement il vivait profondément cet état de grâce et il se trouvait là, c'est tout. Dans cette communauté il y avait également des animaux de compagnie, quelques chiens, et un chat. Celui-ci était un mâle, il revenait souvent blessé après avoir disparu quelques temps, sans doute s'était-il confronté à d'autres chats rivaux dans la campagne alentour. Nous nous rappelions qu'un jour, il était revenu très abîmé, la tête enflée pleine d'entailles et de vilaines plaies. Nous avions craint pour sa vie, mais les chats sont résistants, et il s'était remis doucement sur pied. Une relation affectueuse, mais non insistante, s'était établie avec ces animaux.  Nous dormions à cette époque dans les combles d'une grande bâtisse, qui étaient aménagés de manière rustique en dortoir. On y accédait par un escalier en bois extérieur, des matelas étaient installés de part et d'autre de la longue pièce. Au bout, il y avait une séparation simple faite de tissus, et là deux autres matelas étaient disposés, séparés également entre eux par une cloison fine. Dans cette intimité toute relative, nous dormions sur la couche de gauche, cet endroit était sans fenêtre et sans chauffage, mais il était accueillant dans son austérité. 

 

    Le jeune homme écrivait souvent le soir à la lueur de bougies. Une nuit alors que tout était silencieux, aucun bavardage inutile, aucun bruit ne venant troubler le silence nocturne, nous sentîmes un mouvement furtif tout près de nous. Nous ne bougeâmes aucunement, ni ne fûmes effrayés, ce mouvement très silencieux et très doux venait du chat. Celui-ci longea le corps emmitouflé dans un chaud duvet, aucun mot ne fut prononcé par le jeune homme ; le chat très discret se mit tout contre notre tête, se roula en boule et s'endormit. L'homme et l'animal dormirent ensemble dans une communion entière, le gage d'affection et de confiance qu'avait témoigné le chat était important. Jamais cela ne se reproduisit une seule fois, c'était inutile. Le chat était le chat de tout le monde, pour rendre visite au jeune homme, il avait dû monter toutes les marches du grand escalier, traverser l'ensemble du dortoir où d'autres personnes dormaient également, se faufiler à droite et à gauche. Tout cela pour finalement venir dormir contre la tête d'une jeune personne. En fait, c'était une déclaration d'amitié profonde et d'amour. Le chat n'a pas de croyance, il ne se dit pas religieux, et donc un contact est possible, et cela était une bénédiction sur terre. 



    Une autre fois, alors que nous nous promenions tranquillement dans un champ voisin, juste à l'orée d'une forêt, nous vîmes arriver tous les chiens de la communauté. Ils étaient trois ou quatre, mais nous ne les comptions pas bien évidemment. A nouveau aucune parole ne fût prononcée, nous n'avions appelé personne, ils étaient venus de leur plein gré, en totale liberté. Nous marchions ensemble, nous étions un, pas même une caresse ne fut utile, nous étions l'un d'eux, et ils étaient nous. Après quelques instants, nous nous assîmes dans le sous-bois, un ou deux s'assirent avec nous, comme des amis complices ; - en cet instant, il n'y avait plus d'homme et également plus de chien, plus d'être humain et plus d'animal. Il y avait une vie si immense, si intense, l'esprit était là, sans limite, infini. Ce n'était ni mystique, ni exotique, cela était le réel. Soudain, les chiens se levèrent et partirent en courant dans un seul mouvement d'ensemble. Le jeune homme assis ne bougea pas, à présent il était comme un arbre, comme la terre, et la forêt était en lui.

    Dans ce calme très profond, une autre rencontre eut lieu. Sur la gauche, un moine vénérable qui arrivait, nous avait vus au dernier moment et il s'était esquivé rapidement, pour ne pas nous déranger ou pour ne pas nous parler. Seulement le chemin n'avait pas d'autre passage, et il savait que nous l'avions vu. Ainsi donc, il réapparut en souriant, tout à fait détendu et il s'assit à nos côtés. Là, évidemment il y eut une grande différence avec les animaux, avec les arbres et la forêt. Nous ne pouvions pas vraiment discuter ensemble, car nous ne parlions pas la même langue. Après un court instant de silence, en montrant le jeune homme, il prononça le nom d'un ancien gourou légendaire de sa tradition. Nous comprenions que celui-ci indiquait que nous lui faisions penser à cet illustre personnage. C'était un compliment mêlé d'humour, dont le moine était coutumier, il n'y avait cependant pas de moquerie dans ses propos. Il fut répondu au vieux moine une chose très simple, le jeune homme lui fit "non" de la tête et il donna son propre nom. Sans aucune prétention, ni agressivité, comparer un être à un autre, c'est le déni du présent. Le moine fut surpris et embarrassé par la réponse, il nous salua avec sympathie puis s'éclipsa en silence.  

 

    Que peut apporter un jeune occidental à un vieux moine asiatique ? Absolument rien ! Il n'y a rien à donner, car rien ne se possède. La vérité n'est pas acquise, détenue dans les écritures et par la mémoire. Elle ne peut être un savoir, car celui-ci devient puissance et connaissance ; alors les relations entre les hommes ne sont que des relations de domination, de pouvoir, de pression et d'asservissement de l'autre. Simplement il faut être libre, constamment, d'instant en instant, souple, sans dogme, ni conclusion établis. Dans ce mouvement, on découvre le monde, et cette découverte peut être commune avec l'autre. La fraternité véritable, c'est le partage de cela ; c'est l'indication du sacré dans la vie quotidienne. C'est l'apparition d'un monde autre, la découverte permanente de cette immensité ineffable.

    L'esprit est au-delà de toute religion ou croyances, aucune frontière ne peut le circonscrire. Car véritablement l'esprit est un, et par cela, il est le monde dans sa totalité. 
 


  Paul Pujol," Senteur d'éternité ".

  Editions Relations et Connaissance de soi.

  La communauté religieuse, pages 117 à 122.    

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