12 mars 2025 3 12 /03 /mars /2025 11:03

 

 

 

Voici une vidéo récente de notre visioconférence

du 26 janvier 2025.

 

"L'art de voir par soi-même."

 

Tout être humain est fait d’influences, cela nous forge et nous construit, il ne peut en être autrement. Au départ , un enfant a besoin de structuration, car il est « ignorant », il a besoin de se construire, et donc les influences, les interrelations lui donnent

une architecture intérieure ?

 

Par la suite en grandissant, avec la maturité, on se rends compte que ces influences ont des limites, qu’elles nous ont en quelque sorte conditionnés. Elles sont nécessaires au début de la vie, mais par la suite elles s’avèrent insuffisantes.

 

Il nous faut découvrir notre propre raisonnement. La pensée d’un autre, n’est pas une vision, une compréhension personnelle.

La vision « est » une action, dans ce cadre, on ne demande

jamais « quoi faire ».

 

La vision rompt l’attachement, c’est le commencement du déconditionnement. L’attachement est lié de la survalorisation, de la surestimation de quelque chose. Nous avons cette attitude car nous jugeons et hiérarchisons pratiquement tout. L’attachement est un enfermement qui vient du choix.

 

J’ai donné une grande importance à l’idée que j’ai de moi, cette importance m’attache à cette idée.

 

Voir par soi-même libère et entraîne l’intelligence créatrice.

- Sans l’acte de voir par soi-même, il y a soumission à ce que l’on

nous dit, à l’autorité.

 

 

#connaissancedesoi #spiritualitélaïque #voir #comprehension #intelligence #paulpujol #influences #liberté

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Paul Pujol - dans Vidéos
7 mars 2025 5 07 /03 /mars /2025 15:20

 

lac et montagne

 

       

Trévoux le 18 mai 2013

 

 

    Nous passions la journée avec une amie proche, après avoir pris le déjeuner ensemble, nous proposâmes de visiter une abbaye voisine que nous ne connaissions pas. Notre amie, habitant dans la région, connaissait déjà ce lieu, mais elle accepta volontiers de nous servir de guide dans cette découverte.    

    Le temps était très couvert et le ciel gris sombre, le soleil était bien caché derrière cette masse de nuages compacte et obscure. Quelques heures auparavant il avait plu et toute la nature, les arbres, les buissons, les chemins et les routes étaient détrempés et luisaient dans la lumière ambiante. Après quelques kilomètres, nous traversâmes un village et dans cette atmosphère un peu lugubre due à la météo, nous arrivâmes sur le parking de cette abbaye. Le site comprenait une église où se déroulaient régulièrement des messes, juste à côté il y avait un cloître et d'autres bâtiments, dont un très imposant et très haut. On apprit qu'à part l'église, toutes les autres bâtisses étaient dédiées à des activités artistiques tournant autour de la musique. Chaque année il y avait un festival de musique classique, elle était alors mise à contribution et de nombreux concerts étaient donnés dans ses murs.

 

    Nous pénétrâmes dans l'édifice, nous constations que les murs étaient assez tristes, il n'y avait point ici la beauté que l'on trouve souvent dans les endroits "religieux". Le lieu était assez quelconque et même insipide, en fait c'était surprenant, car presque toujours les édifices forgés par la foi des hommes avaient une atmosphère particulière, faite de silence et d'un certain recueillement. Mais là, il n'y avait rien de tout cela, même l'architecture du lieu était très banale, si l'esprit avait été un jour dans ces lieux aujourd'hui il s'était enfui.    

    Nous sortions à présent et par un couloir extérieur, nous arrivions dans le cloître attenant, on voyait posé au sol contre les murs, du matériel de chantier de bâtiment. Notre cœur se serrait un peu, il y avait trop de présence d'activité humaine dans ces lieux, il était inconvenant et gênant, presque irrespectueux de laisser trainer par terre ce matériel. Le lieu était trop investi par les hommes et leurs occupations, sentir le sacré ici devenait presque impossible. On regardait les découpes des fenêtres en ogive, toujours très belles, celles-ci originales avaient plusieurs formes entremêlées en haut des structures. Au centre de ce cloître, il n'y avait pas de jardin, la nature avait rendu l'âme elle aussi. Nous visitions les différents endroits sans trop parler avec notre amie. On regardait surtout et on essayait de sentir les choses.

 

    Le ciel s'était un peu éclairci maintenant, et quelques faibles rayons de soleil réchauffaient doucement l'air ambiant. On vit un escalier qui permettait de monter d'un étage dans le cloître, toujours assez silencieux, nous montâmes alors tous les deux ces marches blanches un peu sales. En haut on arrivait à un déambulatoire qui reproduisait la configuration de la cour de cloître, avec toutefois des colonnes très simples. La lumière et la clarté était plus présentes, et là, soudainement le silence se présenta de manière tellement forte, tellement intense... A voix haute on se demandait pourquoi le silence était présent à certains endroits et pas à d'autres, mais les paroles s'arrêtèrent et moururent d'elles même, car il était devenu sacrilège de parler devant cette immensité. Notre amie ressentit vivement ce qui se passait, nous étions totalement transfigurés, nous ne pouvions plus sourire, ni rire, ni avoir aucune expression sur le visage. Ce sentiment d'être en présence d'un silence infini était indescriptible, on était le silence, et la terre entière avait cessé tous ses bruits, le monde entier était devenu entièrement silencieux, comme en attente de quelque chose. Comme si la vie même allait mettre au monde un jour nouveau et sacré, en fait si on était très attentif on sentait que le sacré était descendu sur la terre. On marchait totalement immobile intérieurement, sans pensées, sans aucun mot, on faisait lentement le tour de ces murs, de cette ouverture sur la lumière. Juste en face de nous un petit oiseau, un rouge queue, chanta sa joie à la vie. Son chant était si discret, de toutes petites vrilles sortaient de son corps, et pourtant en l'entendant on entendait le chant de la terre, l'appel de la vie et la voix de l'univers entier. Vous étiez cet oiseau, car vous n'existiez plus à présent. La pluie avait laissé des perles de lumière qui brillaient, elles étaient accrochées au bout des plantes grasses qui sortaient des tuiles du toit. Partout la beauté nous entourait, le monde était devenu totalement différent, l'esprit était présent.

 

    Puis nous sortîmes et commençâmes à redescendre les escaliers, notre amie assez troublée s'assit un petit moment en bas. Nous ne parlâmes pas de ce qui venait de se passer, car cela aurait détruit le mystère de ce contact. Nous sortîmes à présent du bâtiment, et l'air frais de l'extérieur nous fit grand bien. Nous marchâmes tranquillement dehors, on se détendait en ramassant quelques fraises sauvages dans le parc.    

    C'était une journée magnifique, radieuse, avec un beau ciel gris, la pluie nous donne la vie et l'on méprise trop souvent les nuages obscurs qui nous la délivrent...

 

 

 

    Paul Pujol

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Paul Pujol - dans textes paul pujol
3 mars 2025 1 03 /03 /mars /2025 20:37

 

 

 

   Suite à une sollicitation, nous avons eu une interview

réalisée par Denis, une personne résident

à Auroville* en Inde.

 

  L'entretien parle de notre parcours et de

notre vécu spirituel. 

 

  Voici le site crée par Denis :

 L’être intérieur | Explorer les voyages spirituels,

découvrir son vrai moi

 

  La page YouTube : 

À la recherche de notre Être Psychique - YouTube

 

 

*Auroville est une ville expérimentale située en Inde, pour la majeure partie dans le district de Viluppuram dans l'État du Tamil Nadu et pour le reste dans le territoire de l'Union de Pondichéry.

  Elle fut créée en 1968 par Mirra Alfassa, plus connue sous le nom de la Mère et compagne spirituelle du philosophe indien Sri Aurobindo. Auroville a pour vocation d'être, selon les termes de sa conceptrice, « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ».

 

Voir le site d'Auroville Welcome to Auroville | Auroville

 

Voir un article sur Wikipédia Auroville — Wikipédia

 

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Paul Pujol - dans Vidéos
25 février 2025 2 25 /02 /février /2025 09:19

 

 

 

Voici un nouveau livre de J. Krishnamurti paru

le 12 septembre 2024.

 

 

 

La présentation de l'éditeur:

 

Dans cet essai inédit, Krishnamurti, l'un des plus grands penseurs du XX e siècle, analyse le phénomène de la peur qui entrave notre esprit et donne des clés pour tenter de la dominer.

" La peur n'est jamais une réalité : elle intervient avant ou après l'instant présent. La peur dans l'instant présent, est-ce de la peur ?
Dans un moment de danger physique ou psychologique, l'attention est totale. Quand l'attention est totale, on n'a pas peur. La peur surgit quand on évite le fait, quand on le fuit. "
La peur peut affecter notre vie. Seule une prise de conscience de ses sources profondes nous permet d'en libérer notre esprit.
Dans cet ouvrage, réunissant causeries, dialogues privés et extraits de ses célèbres " Carnets ", Jiddu Krishnamurti, l'un des plus grands penseurs indiens du XXe siècle, montre comment la peur et la dépendance qui en découle nous empêchent d'accéder à la liberté.

 

Une réflexion puissante et d'une grande actualité.

 

De: Jiddu Krishnamurti.

Traduit par : Claire Dufour

 

Voir le lien vers l'éditeur:

 Pourquoi avons-nous peur ? de Jiddu Krishnamurti - | Lisez.com

 

 

 

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Paul Pujol - dans J. Krishnamurti
20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 09:39
Un pays sans frontières...
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Paul Pujol - dans textes paul pujol