Fin XIème s.,Alexis, du latin pop. insignare, renforcement du latin signare, indiquer, de signum, signe, d'où parextension en français "instruire".
Réf: Larousse, nouveau dictionnaire étymologique et historique.
L'enseignement ne serait donc qu'un signe, un geste pourindiquer quelque chose. Ce qui importe alors,est-cede regarder le signe ou celui qui fait ce signe?
De commenter, " quel beau message, quelle personne noble et tellement gracieuse"; mais qui donc regarde dans la direction du signal, qui cherche à percevoir ce qui est indiqué?
Si on voit cette lumière, si cette clarté innonde l'esprit, alors ce qu'il y avait avant la perception n'a plus de saveur. Si on voit la lune, on ne regarde plus le doigt qui indique la lune.
Nous avons vu dans un article précédent( Les arbres communiquent entre eux. ), que des végétaux pouvaient changer la composition de leur sève, afin de lutter contre des prédateurs qui mangeaient leurs feuillages.
Il a aussi été démontré que les plantes pouvaient émettre des gaz volatiles pour communiquer entre elles, afin de communiquer des informations sur des dangers potentiels. Dans notre article sur les acacias et les antilopes Koudous (voir plus haut), les acacias communiquaient entre eux.
Mais il vient d'être démontré que des plantes d'espèces différentes communiquent aussi entres elles, la communication étant ici l'échange d'informations très simples naturellement.
Des chercheurs finlandais ont montrés qu'un bouleau se protégeait de ses différents prédateurs, grâce à son voisin rhododendron. Ce dernier a un système de défense qui synthétise des composés répulsifs, éloignant ainsi des larves de papillons de nuit.
Le bouleau absorbe par son feuillage une partie des substances volatiles émises par le rhododendron, et se protège à son tour des larves de papillons.
On considère bien souvent des éléments de manière séparés, alors que tout est relié et en relation; la réalité est bien plus riche et vaste quand on examine, non pas les éléments isolés, mais leurs relations qui les engendrent et qui les modifient dans le temps.
Krishnamurti a toujours pensé que l'éducation était une des clefs pour favoriser la naissance d'une nouvelle culture. Plusieurs écoles ont donc été créées afin de faciliter l'épanouissement d'individus différents.
Il en existe quelques unes en Inde, une aux États Unis et une autre en Angleterre.
En Inde en parallèle avec les écoles "classiques ", s'est développée une action envers le milieu rural.
Je tenais donc à vous informer de l'existence d'un film traitant de l' éducation en Inde, et portant sur le programme RIVER, programme développé en parallèle avec l'école K. de Rishy valley, et visant à favoriser cette éducation du milieu rural.
On peut commander ce film, ou avoir de plus amples informations sur le site Mosaic Films , c'est la maison de production à Paris.
Le titre du film est "School Without Walls" , écrit et réalisé par Robert Andréen 2005.
Voici un chant Eskimo, présenté par T.C McLuhan et paru dans son très beau livre
" Pieds nus sur la Terre Sacrée ".
Tout chaman, ou saint homme a son chant propre qu'il entonne pour appelerles esprits alliés. Voici le chant d'Uvavnuk, une femme chaman Eskimo.Elle y célèbre sa joie d'être transportée par la nature.
« Pour les Indiens »,écrit Nathalie Curtis dans « The Indian's Book », « le chant est le souffle de l'espritqui consacre l'acte d'exister. »
La grande mer
Arompu mes amarres
Elle m'emporte
Comme la semence dans la grande rivière
La terre et les tempêtes
Me transportent
M'ont entraînées au loin
M'animant d'une joie profonde.
Référence: Pieds nus sur la terre sacrée, page 31.
Textes rassemblés par T.C.McLuhan, photos de Edward S.Curtis.Édition Denoël 1974.