25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 11:31

 

 

    Une plongée dans une Chine oubliée, faite de calligraphie et d'approche de la vie Taoïste, avec une touche de Bouddhisme Chan (libertaire et irrévérencieux).

    Dix ans d’immersion avec Fabienne Verdier, un long voyage intérieur et extérieur.

 

    Pour tous ceux qui pensent que l'art rime avec liberté.

 

 

    Présentation de l'éditeur:

 

    Tout quitter du jour au lendemain pour aller chercher, seule, au fin fond de la Chine communiste, les secrets oubliés de l'art antique chinois, était-ce bien raisonnable ? Fabienne Verdier ne s'est pas posé la question : en ce début des années 80, la jeune et brillante étudiante des Beaux-Arts est comme aimantée par le désir d'apprendre cet art pictural et calligraphique dévasté par la Révolution culturelle. Et lorsque, étrangère et perdue dans la province du Sichuan, elle se retrouve dans une école artistique régie par le Parti, elle est déterminée à affronter tous les obstacles : la langue et la méfiance des Chinois, mais aussi l'insupportable promiscuité, la misère et la saleté ambiantes, la maladie et le système inquisitorial de l'administration... Dans un oubli total de l'Occident, elle devient l'élève de très grands artistes méprisés et marginalisés qui l'initient aux secrets et aux codes d'un enseigne- ment millénaire.
    De cette expérience unique sont nés un vrai récit d'aventures et une oeuvre personnelle fascinante, qui marie l'inspiration orientale à l'art contemporain, et dont témoigne son extraordinaire livre d'art L'unique trait de pinceau (Albin Michel).

 

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Paul Pujol - dans Sciences et Cultures
29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 16:07

 

 

  Un enregistrement audio de France Inter, dans l'émission Sur les épauleS de Darwin.

 

  "Dans les ombres rêveuses", une exploration de ce qu'est la mémoire et l'oubli, la trace du passé. En deuxième partie une plongée dans le cerveau avec ses millions de neurones, et ses milliards de connexions...

 

  Voici la présentation de France Inter:

 

  Voir plus loin, dans l'invisible, à travers l'espace et le temps. Voir en nous, au plus profond de nous, découvrir ce qui demeure des innombrables expériences que nous avons vécues. Ce qui persiste de l'absence, malgré l'absence, par de-là l'absence, dans notre mémoire.

 

 

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Paul Pujol - dans Sciences et Cultures
9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 19:56

 

 

  Nous avons découvert récemment l'auteur Belinda Cannone.

Une belle personne avec un esprit vif avec de très bonnes réflexions.

   Dans son dernier livre "S'émerveiller" (qui n'est pas un roman mais un essai), elle parle de l'émerveillement, comme antidote à "l'enténèbrement" de notre époque. Elle évite également l'approche trop simpliste, tendance new age, qui n'est qu'une caricature de sagesse.

 

 

   Vous trouverez ci-dessous la présentation de l'éditeur.

 

 

« Parfois le silence règne, nous sommes paisibles et concentrés, la lumière est belle et notre regard vigilant : alors l’émerveillement nous saisit. D’où vient ce sentiment fugitif ? Il ne résulte pas forcément de la nature grandiose de la situation ou du spectacle. Souvent c’est un état intérieur favorable qui nous permet de percevoir une dimension secrète et poétique du monde. Soudain on vit pleinement, ici et maintenant, dans le pur présent. Cette disposition intime est une conséquence du désir de vivre et de la faculté de joie. 
Le risque de l’enténèbrement a frappé notre époque mais il faut d’autant plus persister à évoquer l’émerveillement. Car la construction du bonheur, le respect de chaque vie précaire, précieuse et susceptible d’accueillir les plaisirs en même temps que le labeur, sont la marque de notre conception de l’existence. Ici est notre séjour, y porter un regard attentif est le plus sûr remède contre le nihilisme. »

 

 

Voir le lien vers Les Editions Stock.

________________________________________________________

 

 

Petite biographie de l'écrivain:

 

Belinda Cannone de nationalité Française est née en Tunisie en août 1958. Elle est romancière et essayiste. Docteur et maître de conférences en littérature comparée, elle a enseigné neuf ans à l'université de Corse-Pascale à Corte, et depuis 1998, à l' université Caen-Normandie. Elle a publié plusieurs ouvrages sur les liens entre la littérature et la musique, et des études littéraires, notamment sur le roman "l'Oeuvre" d’Émile Zola.

Elle a publié sept romans, dont notamment le dernier "Nu intérieur" aux éditions de l'Olivier, et plusieurs essais dont "L'écriture de désir" (prix de l'Académie Française 2001), "Le sentiment d'imposture" (Grand prix de l'essai de la Société des Gens de Lettres 2005), "La bêtise s'améliore" éditions Stock 2007 et "La tentation de Pénélope" éditions Stock 2010.

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Paul Pujol - dans Sciences et Cultures
15 août 2016 1 15 /08 /août /2016 14:20

   

 

Gottfried Schatz

 

 

 

   Gottfried Schatz, naît en 1936  à Strem en Autriche, et passe sa jeunesse à Graz, où il obtient un doctorat en chimie et biochimie à l’Université en 1961. Après un travail de post doctorant à Vienne et à New York, il émigre aux Etats-Unis en 1968 et accepte un poste de professeur à l’Université de Cornell à Ithaca, dans l’Etat de New York. Six ans plus tard, il est appelé en Suisse au tout nouveau Biozentrum de l’Université de Bâle, qu’il préside entre 1985 et 1987.

 

   Gottfried Schatz a joué un rôle déterminant dans l’élucidation de la biogénèse des mitochondries, on lui doit, ainsi qu’à ses collègues, la découverte de l’ADN mitochondrial.

   De nombreux prix et récompenses nationaux et internationaux lui ont été décernés pour ses travaux, qui lui ont notamment valu d’être membre de plusieurs académies scientifiques.

 

   Après sa retraite en 2000, Gottfried Schatz préside le Conseil suisse de la science et de la technologie jusqu’en 2004. Depuis lors, ses chroniques dans la Neue Zürcher Zeitung, ses essais et ses ouvrages l’ont fait connaître d’un plus large public. Violoniste accompli, Gottfried Schatz a fait partie de nombreux orchestres professionnels en Autriche.

 

 

Publication:

 

Au-delà des gènes.

Ce que la biologie révèle sur nous, notre monde et nos rêves

 

Presses polytechniques et universitaires romandes.

Voir le lien vers l'éditeur.

 

   

   Présentation de l'éditeur:

   D’où venons-nous ? Notre destinée est-elle dictée par les gènes dont nous héritons ? Voyons-nous tous le ciel du même ton de bleu ?

   Gottfried Schatz, biochimiste mondialement reconnu, donne dans cet ouvrage des réponses surprenantes aux questions que nous nous sommes tous posées un jour. Le voyage auquel il convie le lecteur nous emmène au cœur du mystère de la vie. Un continent invisible, merveilleux et étourdissant de beauté, révélé par les subtiles réflexions de leur auteur entre science, philosophie et histoire de l’art et des cultures. Une immersion humaniste, au terme de laquelle on ressort avec une autre idée de la biologie : à la discipline aride réservée aux spécialistes se substitue l’image d’un trousseau de clés, ouvrant d’innombrables portes vers une meilleure compréhension du vivant. Un ouvrage déjà traduit dans de nombreuses langues, et destiné à ceux désireux de mieux comprendre le monde qui nous entoure.

 

 

 

Un des apports de ce livre.

 

  Les gènes ne sont pas une chose rigide qui nous détermine en totalité.

 

   Un des apports intéressants du livre de Gotffried Schatz, c’est une explication claire du fonctionnement de nos gènes. Nous croyons communément que les gènes sont un système où tout notre comportement, nos tendances et nos capacités sont inscrites. En somme, nous  pensons être conditionnés par nos gènes.

   Quand il y a eu la découverte du génome (1953), la vulgarisation scientifique a entraîné une communication très imparfaite, voir partiellement fausse. Les médias, les intellectuels et également parfois les scientifiques ont eu un discours simpliste et réducteur.

   A la découverte du génome, on pensait tout pouvoir expliquer à partir des informations contenu dans nos gènes, il y avait à cette époque, une espèce d’euphorie qui n’avait plus vraiment à voir avec la rigueur scientifique (aujourd’hui on retrouve chez certains la même attitude vis-à-vis des neurosciences).

 

   Dans ce livre on découvre que l’être humain à quelques 25 000 gènes, chaque cellule de notre corps en contient deux copies, une  maternelle et une autre paternelle (venant de nos parents) de presque tous les gènes.  

   Les gènes constituent notre ADN (acide désoxyribonucléique) dans lequel est stockée  l’information génétique appelée génome, permettant le développement, le fonctionnement et la reproduction des êtres vivants. Pour créer la matière biologique, l’utilisation des gènes se fait par « transcription », c’est un mécanisme biologique qui permet de « recopier » l’information des gènes, afin de crée des protéines. Ce mécanisme de lecture des gènes se fait à l’aide de l’ARN (acide ribonucléique), l’ADN à une certaine stabilité, l’ARN est lui temporaire.

 

   Nous avons 25 000 gènes dans chaque cellule de notre corps, présent en deux copies; donc potentiellement une cellule de notre corps peut produire 50 000 protéines différentes. Mais le réel est bien plus complexe, Gottfried Schatz nous indique qu’en fait nos cellules lisent de plusieurs manières notre génome.

   Tout d’abord un gène s’exprime ou pas, donc nous multiplions déjà par deux les possibilités. En plus les cellules du corps « lisent » les gènes de très nombreuses manières : soient en entiers, du début à la fin, ou bien la lecture commence à différents endroits,  ou encore elles ne lisent que des parties sélectionnées puis les combinent entrent elles. Nous apprenons que par ce jeu de lectures, nos cellules peuvent faire apparaître jusqu’à 70 000 protéines pour un seul gène….

   Mais ce n’est pas tout, après avoir construit une protéine, les cellules peuvent lui enlever ou ajouter différents groupes chimiques, modifiant ainsi sa structure et sa fonction.

   Nous apprenons dans ce livre que la science aujourd’hui ne sait pas vraiment quantifier le nombre exact de protéines que peut produire notre corps. Pour Gottfried Schatz il est probable que ce nombre soit plus de 100 000.

 

   Notre corps comporte quelques 10 000 milliards de cellules, toutes fortement liées entres elles, cela donne une très grande richesse d’action. Cette richesse en fait est un système inventé par la vie, pour échapper à l’éventuelle tyrannie des gènes.

   L’information inscrite dans les gènes est nécessaire, elle est le support de toute vie, de la transmission, de la continuité, de la construction et de la reproduction des êtres vivants.

   Cela peut paraître une limite, presque une prison, mais en réalité nous avons en nous une telle richesse d’interprétation de cette information, que nous voyons que chaque individu est en fait «unique».

 

   La biologie ne nous dit pas si nous sommes «libres», mais, et cela est important, elle nous indique que nous sommes unique et différent de tout autre. Nous avons en nous le potentiel d’être originaux, les clones n’existent pas.

 

   C’est la richesse, la diversité des possibles qui crée la singularité. Ce potentiel est là, à nous de jouer la partition de cette belle musique du vivant.

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Paul Pujol - dans Sciences et Cultures
10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 17:37

 

 

   Voici une vidéo d'André Compte-Sponville, le philosophe y développe les thèmes de la tolérance et de la laïcité. Il démontre que toutes deux ont une limite, que la tolérance est morale et la laïcité politique.

 

   Il indique aussi que la tolérance est un acte qui découle du pouvoir, seul celui qui a une position de pouvoir peut tolérer...

 

   Il démontre également que la tolérance n'est pas une véritable "vertu", en raison de ses limites. L'amour, la bonté, les "véritables vertus" n'ont elles, pas de limites.

 

 

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Paul Pujol - dans Sciences et Cultures