15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 13:59

 

 

 

  Qu'est-ce que le temps psychologique?

 

   Quelle est la différence avec le temps extérieur?

 

   L’esprit crée une dimension imaginaire dans laquelle l’homme va réaliser des ambitions d’ordre mental, devenir PDG d’une entreprise et devenir alors un être important et heureux… Mais si l’objectif n’est pas atteint on reste triste et découragé, on se sent dévalorisé ; et si l’objectif est atteint, on se rend compte que l’on peut perdre ce bel emploi, l'entreprise peut faite faillite, alors la peur entre en œuvre dans le cœur de l'homme…

 

   La réussite est la compagne de l’échec, ils se tiennent par la main tous les deux, l’un ne va pas sans l’autre. Le temps psychologique est-il un facteur de souffrance, de peine?

 

   Assurément, alors la question qui vient est celle-ci : L’esprit peut-il être libre de cette dimension psychologique, peut-il être libre du temps intérieur?

 

   Qu’est-ce qu’un esprit libre du temps, n’est-ce pas un esprit qui a fini la peur? Alors cet esprit va au-delà de la pensée, au-delà de la mémoire, il découvre ce qu’est véritablement la méditation. Méditation qui n’est absolument pas un exercice ou une technique apprise (choses purement mécaniques), mais méditation qui est un mouvement intemporel qui n’a ni commencement, ni fin.

 

Partager cet article
Repost0
Paul Pujol - dans Vidéos
6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 09:34
 
 Voiçi deux nouveaux livres de J.Krishnamurti parues en octobre 2016, et en mai 2017.
 
   
   Publié en octobre 2016 aux Editions Shychronique :
  
   "Découvrir l'illimité."
 
 

   

    Présentation de l'éditeur:  

   

   Découvrir l´illimité propose une série de six entretiens, inédits en français, donnés par J. Krishnamurti en 1956.

   

    Ces entretiens sont basés, comme l´ensemble du travail du grand philosophe, sur le besoin d´un changement radical de perspective dans la compréhension de notre propre esprit. Ils s´ouvrent avec la question « Pouvons-nous, vous et moi découvrir quelque chose qui soit illimité ?»

   

    Avec le terme « illimité », Krishnamurti nous incite à explorer « ce qui est au-delà des croyances et des théories, au-delà des espérances sentimentales et des assertions  intellectuelles, simples projections de l´esprit », qui conditionnent nos existences. Au lieu d´être séduits par de telles illusions, ils nous convie avec ferveur à agir passionnément et à faire directement l´expérience de la vie.

   

    Les questions, les problématiques et les réponses abordées dans ces entretiens sont aussi pertinentes aujourd´hui qu´elles l´étaient il y a 60 ans.



Reliure : Broché
Pages : 120
Format : 20,5 x 14 cm
ISBN : 978-2-917738-30-6

Paru en octobre 2016

 

 

 

 

   Voici un autre livre récemment publié, en mai 2017 aux Editions Les Presses du Châtelet:

 

 

  "La beauté de l'amour".

 

    Présentation de l'éditeur:

 

   Durant ces enseignements, donnés à Paris et à Saanen (Suisse) en 1967, Krishnamurti aborde la question de la communication. Il y a une façon d’écouter. De même qu’il y a une façon d’aimer.
 

    « Communiquer veut dire que non seulement les mots utilisés soient compris, mais aussi que l’orateur et l’auditeur soient capables de se rejoindre avec la même intensité, au même niveau et au même moment. Cela, c’est la communication, la communion. »


    Si l’auditeur pense à autre chose, s’il prépare la question à poser à son tour, s’il poursuit son propre entretien interne fait d’arrière-pensées, elles-mêmes fruit de son éducation, de ses conditionnements divers et variés, alors il y a peu de chances qu’une communication réelle puisse, selon Krishnamurti, s’établir.


    Dans cette insistance à réveiller chez son auditeur l’écoute véritable, entière, intense, tout l’enseignement de Krishnamurti n’est-il pas contenu en germe ? Et quand il privilégie la communion, n’est-ce pas déjà d’amour dont il parle ?

 

258 Pages
ISBN: 9782845927100
Paru en mai 2017
 
 
 
Partager cet article
Repost0
11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 19:26

   

 

   Quel est le lien entre l’image et la recherche spirituelle ? Pourquoi de nombreuses religions étaient-elles au départ sans images ? Quelle est la raison de cette non utilisation des représentations (qui c’est par la suite malheureusement réduit à un strict interdit absurde, ce qui a entraîné tant des violences et des déviances)?
   De même que le mot n’est pas la chose nommée, de même l’image n’est pas la chose représentée. Cela est vrai pour toutes les choses et les êtres de notre monde, néanmoins nous pouvons sentir et percevoir notre environnement, et par la suite se remémorer notre expérience. Mais tout le monde fait bien la différence entre un sourire que quelqu’un nous adresse et la mémoire d’un sourire, l’un est vivant, l’autre est un souvenir. 
   Mais la recherche spirituelle tend à dépasser ce monde, et à essayer de découvrir s’il existe un au-delà du monde ! Un au-delà de monde des hommes et de la société. Une question qui se pose rapidement est celle de la création du monde, de l’univers. Y aurait-il la création et un principe créateur ?
   Si cela existe, s’il y a un principe créateur et une création, les deux plans ne sont pas au même niveau, ils sont différenciés. L’un n’est pas l’autre et inversement …
   Maintenant, voyons notre outil d’investigation principal qui est la pensée, la récognition. Comme nous l’avons vu plus haut, la pensée vient de l’expérience, la vie n’est qu’expériences. Nous vivons un événement, le mémorisons, puis la pensée utilise cette mémoire pour agir dans la vie. Donc la pensée est basée sur nos expériences de ce monde, elles parlent toujours de notre monde, elle ne peut pas faire autrement. 
   Nous découvrons alors que la pensée, la mémoire ne peuvent pas aborder l’au-delà du monde, car elles sont enfantées par le monde….

 

Partager cet article
Repost0
Paul Pujol - dans Vidéos
15 août 2016 1 15 /08 /août /2016 14:20

   

 

Gottfried Schatz

 

 

 

   Gottfried Schatz, naît en 1936  à Strem en Autriche, et passe sa jeunesse à Graz, où il obtient un doctorat en chimie et biochimie à l’Université en 1961. Après un travail de post doctorant à Vienne et à New York, il émigre aux Etats-Unis en 1968 et accepte un poste de professeur à l’Université de Cornell à Ithaca, dans l’Etat de New York. Six ans plus tard, il est appelé en Suisse au tout nouveau Biozentrum de l’Université de Bâle, qu’il préside entre 1985 et 1987.

 

   Gottfried Schatz a joué un rôle déterminant dans l’élucidation de la biogénèse des mitochondries, on lui doit, ainsi qu’à ses collègues, la découverte de l’ADN mitochondrial.

   De nombreux prix et récompenses nationaux et internationaux lui ont été décernés pour ses travaux, qui lui ont notamment valu d’être membre de plusieurs académies scientifiques.

 

   Après sa retraite en 2000, Gottfried Schatz préside le Conseil suisse de la science et de la technologie jusqu’en 2004. Depuis lors, ses chroniques dans la Neue Zürcher Zeitung, ses essais et ses ouvrages l’ont fait connaître d’un plus large public. Violoniste accompli, Gottfried Schatz a fait partie de nombreux orchestres professionnels en Autriche.

 

 

Publication:

 

Au-delà des gènes.

Ce que la biologie révèle sur nous, notre monde et nos rêves

 

Presses polytechniques et universitaires romandes.

Voir le lien vers l'éditeur.

 

   

   Présentation de l'éditeur:

   D’où venons-nous ? Notre destinée est-elle dictée par les gènes dont nous héritons ? Voyons-nous tous le ciel du même ton de bleu ?

   Gottfried Schatz, biochimiste mondialement reconnu, donne dans cet ouvrage des réponses surprenantes aux questions que nous nous sommes tous posées un jour. Le voyage auquel il convie le lecteur nous emmène au cœur du mystère de la vie. Un continent invisible, merveilleux et étourdissant de beauté, révélé par les subtiles réflexions de leur auteur entre science, philosophie et histoire de l’art et des cultures. Une immersion humaniste, au terme de laquelle on ressort avec une autre idée de la biologie : à la discipline aride réservée aux spécialistes se substitue l’image d’un trousseau de clés, ouvrant d’innombrables portes vers une meilleure compréhension du vivant. Un ouvrage déjà traduit dans de nombreuses langues, et destiné à ceux désireux de mieux comprendre le monde qui nous entoure.

 

 

 

Un des apports de ce livre.

 

  Les gènes ne sont pas une chose rigide qui nous détermine en totalité.

 

   Un des apports intéressants du livre de Gotffried Schatz, c’est une explication claire du fonctionnement de nos gènes. Nous croyons communément que les gènes sont un système où tout notre comportement, nos tendances et nos capacités sont inscrites. En somme, nous  pensons être conditionnés par nos gènes.

   Quand il y a eu la découverte du génome (1953), la vulgarisation scientifique a entraîné une communication très imparfaite, voir partiellement fausse. Les médias, les intellectuels et également parfois les scientifiques ont eu un discours simpliste et réducteur.

   A la découverte du génome, on pensait tout pouvoir expliquer à partir des informations contenu dans nos gènes, il y avait à cette époque, une espèce d’euphorie qui n’avait plus vraiment à voir avec la rigueur scientifique (aujourd’hui on retrouve chez certains la même attitude vis-à-vis des neurosciences).

 

   Dans ce livre on découvre que l’être humain à quelques 25 000 gènes, chaque cellule de notre corps en contient deux copies, une  maternelle et une autre paternelle (venant de nos parents) de presque tous les gènes.  

   Les gènes constituent notre ADN (acide désoxyribonucléique) dans lequel est stockée  l’information génétique appelée génome, permettant le développement, le fonctionnement et la reproduction des êtres vivants. Pour créer la matière biologique, l’utilisation des gènes se fait par « transcription », c’est un mécanisme biologique qui permet de « recopier » l’information des gènes, afin de crée des protéines. Ce mécanisme de lecture des gènes se fait à l’aide de l’ARN (acide ribonucléique), l’ADN à une certaine stabilité, l’ARN est lui temporaire.

 

   Nous avons 25 000 gènes dans chaque cellule de notre corps, présent en deux copies; donc potentiellement une cellule de notre corps peut produire 50 000 protéines différentes. Mais le réel est bien plus complexe, Gottfried Schatz nous indique qu’en fait nos cellules lisent de plusieurs manières notre génome.

   Tout d’abord un gène s’exprime ou pas, donc nous multiplions déjà par deux les possibilités. En plus les cellules du corps « lisent » les gènes de très nombreuses manières : soient en entiers, du début à la fin, ou bien la lecture commence à différents endroits,  ou encore elles ne lisent que des parties sélectionnées puis les combinent entrent elles. Nous apprenons que par ce jeu de lectures, nos cellules peuvent faire apparaître jusqu’à 70 000 protéines pour un seul gène….

   Mais ce n’est pas tout, après avoir construit une protéine, les cellules peuvent lui enlever ou ajouter différents groupes chimiques, modifiant ainsi sa structure et sa fonction.

   Nous apprenons dans ce livre que la science aujourd’hui ne sait pas vraiment quantifier le nombre exact de protéines que peut produire notre corps. Pour Gottfried Schatz il est probable que ce nombre soit plus de 100 000.

 

   Notre corps comporte quelques 10 000 milliards de cellules, toutes fortement liées entres elles, cela donne une très grande richesse d’action. Cette richesse en fait est un système inventé par la vie, pour échapper à l’éventuelle tyrannie des gènes.

   L’information inscrite dans les gènes est nécessaire, elle est le support de toute vie, de la transmission, de la continuité, de la construction et de la reproduction des êtres vivants.

   Cela peut paraître une limite, presque une prison, mais en réalité nous avons en nous une telle richesse d’interprétation de cette information, que nous voyons que chaque individu est en fait «unique».

 

   La biologie ne nous dit pas si nous sommes «libres», mais, et cela est important, elle nous indique que nous sommes unique et différent de tout autre. Nous avons en nous le potentiel d’être originaux, les clones n’existent pas.

 

   C’est la richesse, la diversité des possibles qui crée la singularité. Ce potentiel est là, à nous de jouer la partition de cette belle musique du vivant.

Partager cet article
Repost0
Paul Pujol - dans Sciences et Cultures
10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 17:37

 

 

   Voici une vidéo d'André Compte-Sponville, le philosophe y développe les thèmes de la tolérance et de la laïcité. Il démontre que toutes deux ont une limite, que la tolérance est morale et la laïcité politique.

 

   Il indique aussi que la tolérance est un acte qui découle du pouvoir, seul celui qui a une position de pouvoir peut tolérer...

 

   Il démontre également que la tolérance n'est pas une véritable "vertu", en raison de ses limites. L'amour, la bonté, les "véritables vertus" n'ont elles, pas de limites.

 

 

Partager cet article
Repost0
Paul Pujol - dans Sciences et Cultures