8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 10:01
24 janvier 2021 à TREVOUX: Journée Connaissance de soi.

 

 

Journée Connaissance de soi

 

 à Trévoux

 

 

Dimanche 24 janvier 2021.

 

 

Un jour de dialogue et d'exploration de l'esprit, des mécanismes

de la pensée et de la mémoire.

 

Thème de la journée, celui-ci fait écho à la

visioconférence du 22 janvier.

 

 

Qu'est-ce qu'apprendre ?

 

 

Est-ce accumuler des informations, compiler

des connaissances ?

Pour les savoirs d’ordre techniques, il en est bien ainsi.

 

Mais pour les relations humaines, et pour faire face  au mouvement rapide de la vie et de l’esprit,

le savoir est-il utile ?

 

Y a-t-il une manière de vivre qui ne soit pas basée uniquement sur le savoir et la connaissance ?

 

Apprendre, est-ce voir les choses comme au premier jour ?

Cela est-il possible ?

 

Peut-on avoir un esprit neuf, qui ne soit pas alourdi

par la mémoire ?

 

 

Horaires: 

 

 10 h à 12 h: Dialogue et exploration entre les participants.

12 h: Pause déjeuner.

(Repas pris dans un restaurant du village, ou si

les restaurants sont fermés pour raisons sanitaires,

chacun amène un plat végétarien salé ou sucré à partager.)

14 h 30: Reprise du dialogue.

16 h: Pause collations.

17 h: Clôture de la journée.

 

En raison de la crise sanitaire, le nombre de participants est limité à 6 personnes. Participation sur inscription obligatoire, vu le nombre restreint de places. 

 

Participation: 50 € la journée.

Si difficultés financières, veuillez-nous contacter.

 

Lieu de la rencontre :

37 route de Reyrieux 01600 Trévoux.

 

Animations et renseignements:

 

Paul PUJOL

Tél : 06 82 33 09 05 / pujolpaul@msn.com

 

 

Apprendre ensemble 

 

Nous tenons à rappeler que l'étude des mécanismes de l'esprit, se fait sans aucune forme d'autorité. Le but de cette journée est de découvrir et d'explorer ensemble, c'est à dire d'essayer de voir directement comment fonctionne notre esprit. Cela n'est possible que si nous ne nous référons pas à nos conclusions, opinions ou théories. Bref si nous venons avec nos idées pour parler de celles-ci, en réalité nous ne communiquons pas vraiment avec autrui. Nous discutons de notre point de vue concernant telle ou telle chose, alors que ce que nous proposons c'est de voir les choses directement, face à face. Pouvons-nous percevoir les mécanismes de l'esprit et la vie dans son ensemble, sans interférences de la pensée? Est-ce possible? Est-ce une douce utopie? Nous vous proposons de découvrir ce qu'est apprendre, non pas dans le sens d'accumuler un savoir, de devenir compétent, mais apprendre dans le sens de comprendre, de voir par soi-même, de découvrir ce qui était confus, flou, ou difficilement perceptible.

Il existe une joie d'apprendre, et cela n'a rien à voir avec un effort intellectuel, c'est juste le bonheur de découvrir le monde et soi-même comme un même mouvement, immense et sans fin. Cette vision directe, profonde, clarifie sans cesse l'esprit, il devient alors silencieux, calme, et il découvre une paix profonde et immense. Sans cette paix, l'homme ne peut pas vivre heureux et épanoui, libre de la peur et de la souffrance. 

Dans nos échanges, il est important d'avoir une écoute et une réelle affection pour l'autre, sans cette affection toute communication véritable est vaine.

 

 

 

Relations et Connaissance de soi.

Paul Pujol, 37 Route de Reyrieux 01600 Trévoux

06 82 33 09 05 / pujolpaul@msn.com

N° de SIRET 382 967 008 00063

http://www.paul-pujol.net

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Paul Pujol - dans Activités 2021
28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 16:32
Diable (le): Étymologie.

 


  Nous tenons à préciser tout de suite que c'est bien l'origine étymologique de ce mot qui nous importe, et non la croyance religieuse.
  Nous tenons à rappeler que les croyances sont des créations de l'esprit; donc nous ne croyons évidemment pas au diable, au bon dieu , ni à tous les saints ou aux différentes divinités inventées par l'homme...


  Diable: n.m. du latin chrétien diabolus " diable",  pris au grec diabolos de même sens , adjectif signifiant en grec classique "qui désunit, qui sème la haine".
 


  Il est à noter que c'est bien la désunion qui est mise en avant, et nous voyons que l'humanité est divisée par les nationalités, les religions, la politique et toutes les différentes chapelles de pensées ou de spécialistes.
  La désunion c'est évidemment la séparation, avec la création de camps, de parties. Une fois ces parties établies, elles s'observent, se comparent, se distinguent et se renforcent; en fait elles se différencient.
Une fois cette différence établie, cette définition de soi, on regarde l'autre comme un étranger, comme un barbare.
Et nous voyons malheureusement que ce qui suit la désunion, c'est inévitablement l'apparition de la méfiance, de la défiance, et au final, c'est la peur et la haine de celui qui est différent, le rejet de l'autre.

  La désunion, c'est la semence de la haine, et immanquablement cela conduit à la violence et à la barbarie. 

 

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Paul Pujol - dans Etymologie
26 juin 2017 1 26 /06 /juin /2017 09:23

 

lac et montagne

 

       

Trévoux le 18 mai 2013

 

 

    Nous passions la journée avec une amie proche, après avoir pris le déjeuner ensemble, nous proposâmes de visiter une abbaye voisine que nous ne connaissions pas. Notre amie, habitant dans la région, connaissait déjà ce lieu, mais elle accepta volontiers de nous servir de guide dans cette découverte.    

    Le temps était très couvert et le ciel gris sombre, le soleil était bien caché derrière cette masse de nuages compacte et obscure. Quelques heures auparavant il avait plu et toute la nature, les arbres, les buissons, les chemins et les routes étaient détrempés et luisaient dans la lumière ambiante. Après quelques kilomètres, nous traversâmes un village et dans cette atmosphère un peu lugubre due à la météo, nous arrivâmes sur le parking de cette abbaye. Le site comprenait une église où se déroulaient régulièrement des messes, juste à côté il y avait un cloître et d'autres bâtiments, dont un très imposant et très haut. On apprit qu'à part l'église, toutes les autres bâtisses étaient dédiées à des activités artistiques tournant autour de la musique. Chaque année il y avait un festival de musique classique, elle était alors mise à contribution et de nombreux concerts étaient donnés dans ses murs.

 

    Nous pénétrâmes dans l'édifice, nous constations que les murs étaient assez tristes, il n'y avait point ici la beauté que l'on trouve souvent dans les endroits "religieux". Le lieu était assez quelconque et même insipide, en fait c'était surprenant, car presque toujours les édifices forgés par la foi des hommes avaient une atmosphère particulière, faite de silence et d'un certain recueillement. Mais là, il n'y avait rien de tout cela, même l'architecture du lieu était très banale, si l'esprit avait été un jour dans ces lieux aujourd'hui il s'était enfui.    

    Nous sortions à présent et par un couloir extérieur, nous arrivions dans le cloître attenant, on voyait posé au sol contre les murs, du matériel de chantier de bâtiment. Notre cœur se serrait un peu, il y avait trop de présence d'activité humaine dans ces lieux, il était inconvenant et gênant, presque irrespectueux de laisser trainer par terre ce matériel. Le lieu était trop investi par les hommes et leurs occupations, sentir le sacré ici devenait presque impossible. On regardait les découpes des fenêtres en ogive, toujours très belles, celles-ci originales avaient plusieurs formes entremêlées en haut des structures. Au centre de ce cloître, il n'y avait pas de jardin, la nature avait rendu l'âme elle aussi. Nous visitions les différents endroits sans trop parler avec notre amie. On regardait surtout et on essayait de sentir les choses.

 

    Le ciel s'était un peu éclairci maintenant, et quelques faibles rayons de soleil réchauffaient doucement l'air ambiant. On vit un escalier qui permettait de monter d'un étage dans le cloître, toujours assez silencieux, nous montâmes alors tous les deux ces marches blanches un peu sales. En haut on arrivait à un déambulatoire qui reproduisait la configuration de la cour de cloître, avec toutefois des colonnes très simples. La lumière et la clarté était plus présentes, et là, soudainement le silence se présenta de manière tellement forte, tellement intense... A voix haute on se demandait pourquoi le silence était présent à certains endroits et pas à d'autres, mais les paroles s'arrêtèrent et moururent d'elles même, car il était devenu sacrilège de parler devant cette immensité. Notre amie ressentit vivement ce qui se passait, nous étions totalement transfigurés, nous ne pouvions plus sourire, ni rire, ni avoir aucune expression sur le visage. Ce sentiment d'être en présence d'un silence infini était indescriptible, on était le silence, et la terre entière avait cessé tous ses bruits, le monde entier était devenu entièrement silencieux, comme en attente de quelque chose. Comme si la vie même allait mettre au monde un jour nouveau et sacré, en fait si on était très attentif on sentait que le sacré était descendu sur la terre. On marchait totalement immobile intérieurement, sans pensées, sans aucun mot, on faisait lentement le tour de ces murs, de cette ouverture sur la lumière. Juste en face de nous un petit oiseau, un rouge queue, chanta sa joie à la vie. Son chant était si discret, de toutes petites vrilles sortaient de son corps, et pourtant en l'entendant on entendait le chant de la terre, l'appel de la vie et la voix de l'univers entier. Vous étiez cet oiseau, car vous n'existiez plus à présent. La pluie avait laissé des perles de lumière qui brillaient, elles étaient accrochées au bout des plantes grasses qui sortaient des tuiles du toit. Partout la beauté nous entourait, le monde était devenu totalement différent, l'esprit était présent.

 

    Puis nous sortîmes et commençâmes à redescendre les escaliers, notre amie assez troublée s'assit un petit moment en bas. Nous ne parlâmes pas de ce qui venait de se passer, car cela aurait détruit le mystère de ce contact. Nous sortîmes à présent du bâtiment, et l'air frais de l'extérieur nous fit grand bien. Nous marchâmes tranquillement dehors, on se détendait en ramassant quelques fraises sauvages dans le parc.    

    C'était une journée magnifique, radieuse, avec un beau ciel gris, la pluie nous donne la vie et l'on méprise trop souvent les nuages obscurs qui nous la délivrent...

 

 

 

    Paul Pujol

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Paul Pujol - dans textes paul pujol
15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 13:59

 

 

 

  Qu'est-ce que le temps psychologique?

 

   Quelle est la différence avec le temps extérieur?

 

   L’esprit crée une dimension imaginaire dans laquelle l’homme va réaliser des ambitions d’ordre mental, devenir PDG d’une entreprise et devenir alors un être important et heureux… Mais si l’objectif n’est pas atteint on reste triste et découragé, on se sent dévalorisé ; et si l’objectif est atteint, on se rend compte que l’on peut perdre ce bel emploi, l'entreprise peut faite faillite, alors la peur entre en œuvre dans le cœur de l'homme…

 

   La réussite est la compagne de l’échec, ils se tiennent par la main tous les deux, l’un ne va pas sans l’autre. Le temps psychologique est-il un facteur de souffrance, de peine?

 

   Assurément, alors la question qui vient est celle-ci : L’esprit peut-il être libre de cette dimension psychologique, peut-il être libre du temps intérieur?

 

   Qu’est-ce qu’un esprit libre du temps, n’est-ce pas un esprit qui a fini la peur? Alors cet esprit va au-delà de la pensée, au-delà de la mémoire, il découvre ce qu’est véritablement la méditation. Méditation qui n’est absolument pas un exercice ou une technique apprise (choses purement mécaniques), mais méditation qui est un mouvement intemporel qui n’a ni commencement, ni fin.

 

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Paul Pujol - dans Vidéos
6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 09:34
 
 Voiçi deux nouveaux livres de J.Krishnamurti parues en octobre 2016, et en mai 2017.
 
   
   Publié en octobre 2016 aux Editions Shychronique :
  
   "Découvrir l'illimité."
 
 

   

    Présentation de l'éditeur:  

   

   Découvrir l´illimité propose une série de six entretiens, inédits en français, donnés par J. Krishnamurti en 1956.

   

    Ces entretiens sont basés, comme l´ensemble du travail du grand philosophe, sur le besoin d´un changement radical de perspective dans la compréhension de notre propre esprit. Ils s´ouvrent avec la question « Pouvons-nous, vous et moi découvrir quelque chose qui soit illimité ?»

   

    Avec le terme « illimité », Krishnamurti nous incite à explorer « ce qui est au-delà des croyances et des théories, au-delà des espérances sentimentales et des assertions  intellectuelles, simples projections de l´esprit », qui conditionnent nos existences. Au lieu d´être séduits par de telles illusions, ils nous convie avec ferveur à agir passionnément et à faire directement l´expérience de la vie.

   

    Les questions, les problématiques et les réponses abordées dans ces entretiens sont aussi pertinentes aujourd´hui qu´elles l´étaient il y a 60 ans.



Reliure : Broché
Pages : 120
Format : 20,5 x 14 cm
ISBN : 978-2-917738-30-6

Paru en octobre 2016

 

 

 

 

   Voici un autre livre récemment publié, en mai 2017 aux Editions Les Presses du Châtelet:

 

 

  "La beauté de l'amour".

 

    Présentation de l'éditeur:

 

   Durant ces enseignements, donnés à Paris et à Saanen (Suisse) en 1967, Krishnamurti aborde la question de la communication. Il y a une façon d’écouter. De même qu’il y a une façon d’aimer.
 

    « Communiquer veut dire que non seulement les mots utilisés soient compris, mais aussi que l’orateur et l’auditeur soient capables de se rejoindre avec la même intensité, au même niveau et au même moment. Cela, c’est la communication, la communion. »


    Si l’auditeur pense à autre chose, s’il prépare la question à poser à son tour, s’il poursuit son propre entretien interne fait d’arrière-pensées, elles-mêmes fruit de son éducation, de ses conditionnements divers et variés, alors il y a peu de chances qu’une communication réelle puisse, selon Krishnamurti, s’établir.


    Dans cette insistance à réveiller chez son auditeur l’écoute véritable, entière, intense, tout l’enseignement de Krishnamurti n’est-il pas contenu en germe ? Et quand il privilégie la communion, n’est-ce pas déjà d’amour dont il parle ?

 

258 Pages
ISBN: 9782845927100
Paru en mai 2017
 
 
 
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