18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 10:36

 

 

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        Les sages parfaits de l'Antiquité étaient si fins,
      si subtils, si profond et si universels qu'on ne
      pouvait les connaître.

      Ne pouvant les connaître, on s'efforce de se les
      représenter:
      Ils étaient prudents comme celui qui passe un
      gué en hiver;
      hésitant comme celui qui craint ses voisins;
      réservés comme un invité;
      mobiles comme la glace qui va fondre;
      concentrés comme le bloc de bois brut;
      étendus comme la vallée;
      confus comme l'eau boueuse.

      Qui sait par le repos passer peu à peu de trouble au clair
      et par le mouvement du calme à l'activité?
      Quiconque préserve en lui une telle expérience
      ne désire pas être plein.
      N'étant pas  plein, il peut subir l'usage et se renouveler.

  
  Référence: Lao-tseu, Tao-tö king traduit du chinois par Liou Kia-hway.
  Chapitre XV, page 27, édition Folio.

 

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Paul Pujol - dans Religion - textes premiers