9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 21:49

 

 

  Compagnon:

   Latin populaire compagnio, onis " qui mange son pain avec ".

  

  Réf: Le Petit Robert de la langue Française, édition 2006.

  

  Voilà une définition claire, mais qui mérite un certain développement il me semble. Je suis certain d'ailleurs, que beaucoup d'entre-vous connaissent déjà cette origine étymologique.

  Donc " qui mange son pain avec ", le compagnon serait celui qui partage son pain et le mange avec d'autres personnes; quel rapport avec la connaissance de soi et l'étude des mécanismes de la pensée et de l'esprit? Tout d'abord naturellement il faut relever que la pain est un aliment, qui une fois mangé et assimilé, devient un constituant de notre corps, de notre chair. Ce n'est pas un concept intellectuelle, une idée ou une croyance, l'alimentation est une chose très concrète et qui nous est vitale.

  Sans aliment (et sans eau) pas de vie pour le corps, pas d'énergie et nous mourrons d'inanition très rapidement.

 

  Donc " la connaissance de soi " est-elle aussi vitale pour nous, que ce pain, qu'un aliment qui nous nourrit? Nos passions sont tellement superficielles, tellement passagères, nous cherchons tellement vite le plaisir et les solutions faciles et immédiates. Voyons-nous vraiment l'importance de se connaître soi-même, entièrement, totalement, et pas selon tel ou tel modèle?

  Avons-nous vraiment soif, avec une passion sans borne aucune?

 

  Si nous ressentons cette nécessité impérieuse, cette force qui nous dit " la souffrance est inacceptable "; je fais le sermon de mettre un terme définitif à cette chose, à cette douleur millénaire qui siège dans le coeur des hommes! Dés l'instant où nous goûtons autre chose que cette " Souffrance ", ne croyez-vous pas que vous voulez partager cela, que vous voulez le faire goûter aux autres. " Je vous en prie mes amis, sortez de cette endroit sombre et obscure; brisez cette souffrance, la liberté existe, venez boire à cette source de vie! "

  Si on découvre quelque chose d'extraordinaire, de totalement révolutionnaire dans l'esprit; on ne peut que le partager, que le vivre avec l'autre.

  Celui qui ne partage pas, n'a découvert aucun trésor intérieur; il s'occupe de lui-même et l'amour, la compassion lui sont inconnus.

 

  L'étude des mécanismes de la pensée, et la découverte d'un autre fonctionnement de l'esprit; la juste place de la pensée et l'émergence d'un silence immense, tout cela crée une telle révolution, un changement profond dans l'esprit. Alors vient à naître une totale mutation, et l'esprit est totalement différent......

  Chers amis pouvons-nous être des " compagnons d'étude ", et faire ce voyage sans fin ensemble, en le vivant et en le portant dans nos coeurs?

 

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Paul Pujol - dans Etymologie